Le pari d’une énergie renouvelable
2012-2015
Dans la logique de l’écoquartier de la Lisière Pereire, Saint-Germain-en-Laye fait le pari d’une ville écologique grâce à la mise en service de sa nouvelle chaufferie biomasse. Alimentée en bois local, cette énergie renouvelable permet de fournir en chauffage et en eau chaude sanitaire les abonnés du réseau de chaleur de la ville. Ce nouveau procédé contribue à la lutte contre le réchauffement climatique.
Qu’est-ce que le chauffage biomasse ?
Principe : utiliser le bois comme énergie. C’est donc une source renouvelable. Sa combustion engendre de la chaleur qui permet diverses applications dont le chauffage domestique et la production d’eau chaude sanitaire.
En 2012, le conseil municipal de Saint‐Germain‐en‐Laye a renouvelé son contrat de chauffage urbain pour une durée de 20 ans auprès de la société Dalkia. Un des engagements du prestataire était la construction d’une chaufferie biomasse, afin d’inscrire encore une fois le développement durable au cœur de la politique de notre ville.
Quels sont les avantages de cette chaufferie biomasse ?
Une filière bois courte et écologique : 42 % du bois utilisé est issu du territoire de Saint-Germain-en-Laye (il s’agit de bois élagué ou déjà broyé, provenant de chantiers), le rayon de fourniture est inférieur à 50 km et la plateforme de stockage du bois est située à 10 km, à Montesson.
Une production d’énergie thermique efficace : avec une puissance de 6 MW, elle permet de satisfaire 60 % des besoins en chauffage et eau chaude.
Un réseau plus économique et plus étendu : le coût est réduit de l’ordre de 30 % pour les consommateurs. Le réseau qui dessert actuellement le quartier du Bel-Air va être étendu au lycée international, au Village d’Hennemont et au futur quartier de la Lisière Pereire.
Un bâtiment design et parfaitement intégré dans le paysage périurbain, à l’entrée nord-ouest de la ville
La chaufferie a été mise en fonctionnement en avril 2015 et inaugurée le 7 juillet 2016.
Le projet en chiffres-clés
- 3 900 logements desservis par la nouvelle chaufferie
- 6 800 tonnes de CO2 épargnées par an, soit l'équivalent de 3 800 voitures retirées de la circulation